Près de la moitié du monde des utilisateurs d'ordinateurs personnels utilisent des logiciels acquis par des moyens illégaux. Ce pourcentage est beaucoup plus élevé dans les pays où l’économie est en phase de développement. Cortix se base sur la plus vaste enquête jamais réalisée pour vous parler du comportement des utilisateurs de PC, des logiciels, des droits de propriété intellectuelle et du piratage.
L’importante étude qui a été publiée en septembre 2011 par la « BSA » (Business Software Alliance) a porté sur les résultats détaillés d’une enquête menée dans 32 pays. Environ 15.000 utilisateurs de PC ont été interrogés. Il y a eu entre 400 et 500 entrevues directes (ou en ligne) par pays.
L'étude révèle que la majorité des utilisateurs d'ordinateurs dans les pays en voie de développement acquièrent régulièrement des logiciels par des moyens illégaux। Soit ils achètent une licence unique pour un programme et l'installe ensuite sur plusieurs machines, soit ils téléchargent des logiciels suivant la formule « peer-to-peer » tout en approuvant et en appuyant les principes de la propriété intellectuelle.
Les Français sont classés parmi les bons élèves !
Le chiffre le plus élevé en matière de piratage régulier de logiciels se retrouve en Chine et en Malaisie (avec 76%), suivi par l’Ukraine (69%), le Viêt Nam (68%), voire aussi la Thaïlande et l’Indonésie, l'Arabie Saoudite, la Corée du Sud et le Mexique (avec environ 65%). Sur le continent africain, 81% des logiciels utilisés sont des versions piratées.
Parmi les meilleurs élèves et derrière les États-Unis (34%), nous retrouvons les Français (avec 26%) qui recourent majoritairement à des versions de logiciels téléchargées illégalement.
Piraterie informatique : « en un an, des centaines de millions de pirates ont confisqué pour 59 milliards de dollars de logiciels »
Au travers de cette étude, nous constatons que la majorité des pirates de logiciels situés dans les pays en voie de développement croient (bien sûr à tort) que généralement l'acquisition illégale des logiciels est, en fait, légale. Dans le même temps, ils croient que l’acte de piratage de logiciels est commun et qu'il est peu probable d’être interpellé et capturé.
Les décideurs des entreprises à travers le monde ne sont pas en reste et présentent des comportements et opinions similaires à ceux des autres utilisateurs.
«Il a fallu des centaines de millions de pirates pour confisquer 59 milliards de dollars de logiciels l'année dernière. Avec cette étude, nous avons maintenant une meilleure visibilité de ce fléau », a déclaré le président et PDG de BSA, Robert Holleyman.
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